20/03/2008

Réponse de Mélanie suite au commentaire de J.CLARYSSE 1/2

Réponse à J Clarysse

Effectivement, nous ne fréquentons, pour partie, pas les mêmes experts comptables.

Pour la partie commune, il est normal que nous n’ayons pas le même avis sur la profession comptable française que nos fournisseurs pour la bonne raison que nous vivons de notre portefeuille et eux vivent des nôtres. Les besoins et les motivations dans les relations clients et fournisseurs sont aussi divergentes et c’est normal. L’expert comptable qui vit le système de l’intérieur a une vision différente de celle de ses fournisseurs, heureusement, et chacun peut le comprendre. De plus l’expert comptable possède une vraie légitimité pour exposer ses propres problèmes quotidiens, qui ne les connaît mieux si ce n’est que lui-même. Je précise que je n’ai rien à vendre et ne contribue à ce blog que pour apporter mon témoignage. Il serait d’ailleurs très intéressant que ce soit aussi des confrères qui apportent leurs commentaires

Ensuite, pour la partie non commune, j’appartiens à un groupement d’EC européen et couplé avec des informations déjà citées, nous nous rendons bien compte qu’avec une vision macro de la profession, la France est loin d’être le leader du savoir-faire international de la rentabilité des cabinets d’expertise comptable, très loin ! Ceux qui lisent SIC ou la presse syndicale ne sont pas dupes. Et comme beaucoup, je pense que les quelques courriers que nos instances font parvenir aux conseillers européens pour manifester leur désaccord sur les projets européens … ont au moins le mérite d’exister mais relèvent plutôt de coups d’épée dans l’eau. Mettons nous en garde contre la méthode Coué reposant sur le tout est parfait dans le meilleur des mondes. Une vision franco-française de la profession pour garantir notre avenir est devenue réductrice, les enjeux se passent ailleurs

Alors depuis 10 ans on nous explique « qu’il y a beaucoup d’opportunités à saisir, qu’il existe une certaine jalousie face à la réussite. Mais celui qui veille et qui s’adapte n’a pas de raison de se saper le moral s’il perçoit des opportunités et si son quotidien est source de projets » Mais de quelles réussites s’agit-il, de qui, combien, où et comment ? Que ceux qui réussissent nous parlent ! Nous sommes friands de les lire, de les écouter !

Alors c’est réel, « Celui qui s’imagine faire les mêmes résultats avec « la même organisation » en 2018 a tout intérêt à être pessimiste.. » Ce qui veut dire qu’en 10 ans, des changements fondamentaux devront intervenir dans le management des cabinets pour obtenir des résultats les pérennisant

Et l’on nous explique que « bien d’autres assez nombreux qui s’adaptent et innovent » et sont des exemples à suivre. Comme ils sont nombreux, je suis toujours stupéfaite que jamais personne ne produise à la population comptable les exemples chiffrés de leurs réussites

« Assez nombreux », c’est combien ? Quantitativement, c’est au moins plus que la moyenne, mais arrêtons-nous à 50% des EC; ce qui nous donne en gros 21.500 EC qui seraient en mouvement. A ce jour, aucun d’eux, aucun, ne s’est exprimé sur ses résultats chiffrés obtenus à partir des nouvelles mesures appliquées; parce qu’au vue de ce qui vient d’être évoqué (2018), ce ne sont pas des mesurettes qui vont amener 20.000 € de bénéfices net par an qui vont l’assurer, cette pérennité.

Ce sont des mesures fondamentales en terme de rentabilité qu’il faut mettre en place. Et rien qu’à l’évocation de ce chiffre minimaliste (20.000 €/an), nous nous rendons compte que la tâche est moins aisée qu’on veut bien nous le dire.

Nous entrons ici dans la culture du résultat

A suivre...

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