28/10/2008

Revue de presse

Il est intéressant de lire entre les lignes des revues professionnelles dédiées aux professions réglementées.

Lors de ma revue de presse, plus hebdomadaire que quotidienne en ce moment, je me suis arrêtée sur la revue française de comptabilité (oct.2008) et sur le SIC (sept.2008).

Que de réflexions sont menées ! Si la crise vous préoccupe "parce qu'il faut bien anticiper", dixit vos réponses, les nombreuses réformes auxquelles vous devez faire face vous donnent, me semble-t-il, la forte impression d'être malmenés depuis ces dernières années.

Le phénomène ne fait d'ailleurs que s'amplifier, "Un big bang pour les IFRS en 2009" titre dans ses colonnes le SIC...Mon dieu (!) en si peu de temps ?!

S'il ne s'agissait que des IFRS, je pense que vous vous estimeriez heureux.

Le marché se dérèglemente doucement mais sûrement, la concurrence s'ouvre, les rapprochements deviennent quasiment incontournables...

Et vous ? Avez-vous seulement le temps de vous pencher sur ces bouleversements ? Quid de votre développement ? De l'anticipation de votre marché ?

Ces questions ne sont sans doute qu'à l'état de concept pour le moment dans votre quotidien mais d'autres prennent le temps de se poser les bonnes questions...

Nombreux sont parmi vous ceux qui m'ont fait part des retombées de la crise, "légères", si j'en crois certains retours, "préoccupantes en devenir" pour d'autres...

Ce qui m'a frappé en lisant ces revues c'est l'énergie mise dans la recherche de solutions. Beaucoup de positif est à venir dans votre profession et à ce sujet, j'ai trouvé l'exposé du cas Citroën très intéressant dans la RFC...(Il est possible que je le commente d'ici quelques posts).

Il est désormais temps pour moi d'apporter plus de pierres à votre édifice...Dans un prochain post, je vous ferai une confidence...

A bientôt dans un monde de Normes



12/07/2007

Complément Edito M.ALIX par un lecteur

"Bonjour,

Il est acquis que si la qualité ne garantit pas la fidélisation d’un client, la non qualité provoque à coup sûr de l’insatisfaction ; il en est de même pour la communication.

Les premières « victimes » d’une mauvaise communication seront sans nul doute les cabinets qui l’auront pratiquée (c’est l’arroseur arrosé). Par ailleurs, il est connu que la médiocrité des uns, permet de mettre en valeur les atouts des autres. Il n’y a donc pas beaucoup de danger pour que les experts-comptables se mettent à faire tout et n’importe quoi, même dans un environnement « concurrentiel ».

Par ailleurs, n’oublions pas que la cible des experts sont des professionnels… la communication en B to B est régie par des règles de bon sens : nous ne voyons pas les cabinets diffuser des tracts sur des marchés, ou se balader en hommes sandwichs.

Pour le reste, on peut imaginer que les efforts de communication des groupes profitent à l’ensemble de la Profession en évangélisant le périmètre des missions de conseil, pratiquées peu ou prou par tous les cabinets.

Enfin, la difficulté peut venir par une baisse tendancielle des prix, associée à une communication orientée dans cet axe ; mais dans un environnement de croissance externe, où les investissements doivent se rentabiliser sur des plages de temps connues, les groupes n’ont aucun intérêt à batailler sur ce terrain (tout du moins pour l’instant) – d’ailleurs, on le voit bien, les prix des « grosses officines » ne sont pas les mieux placés.

Comme dans tous les secteurs, à part quelques « mauvais » cas isolés, la COMMUNICATION ira dans le sens d’une meilleure transparence, d’une meilleure connaissance de la Profession Comptable et d’une valorisation de son image dans un monde en pleine mutation.
Pour ce qui concerne, les Métiers périphériques (Banque, gestion de patrimoine, conseils, etc.), la communication ne solutionne pas les problématiques de proximité.

Qu’on se le dise, on a besoin des experts-comptables, comme les laboratoires ne peuvent pas se passer du « médecin généraliste » quelque soit sa force de frappe… Tant qu’il y aura des TPE, la publicité et la communication ne résoudront pas tous les problèmes d’accès à ce marché. En revanche, elles mettront à mal une certaine forme de NON QUALITE (ou défaut de conseil) qu’une absence de critères de comparaison empêchait jusqu’alors...

Comme partout, les BONS experts-comptables ont encore de belles années devant eux !"

Merci beaucoup pour ce complément d'information!