12/07/2007

Complément Edito M.ALIX par un lecteur

"Bonjour,

Il est acquis que si la qualité ne garantit pas la fidélisation d’un client, la non qualité provoque à coup sûr de l’insatisfaction ; il en est de même pour la communication.

Les premières « victimes » d’une mauvaise communication seront sans nul doute les cabinets qui l’auront pratiquée (c’est l’arroseur arrosé). Par ailleurs, il est connu que la médiocrité des uns, permet de mettre en valeur les atouts des autres. Il n’y a donc pas beaucoup de danger pour que les experts-comptables se mettent à faire tout et n’importe quoi, même dans un environnement « concurrentiel ».

Par ailleurs, n’oublions pas que la cible des experts sont des professionnels… la communication en B to B est régie par des règles de bon sens : nous ne voyons pas les cabinets diffuser des tracts sur des marchés, ou se balader en hommes sandwichs.

Pour le reste, on peut imaginer que les efforts de communication des groupes profitent à l’ensemble de la Profession en évangélisant le périmètre des missions de conseil, pratiquées peu ou prou par tous les cabinets.

Enfin, la difficulté peut venir par une baisse tendancielle des prix, associée à une communication orientée dans cet axe ; mais dans un environnement de croissance externe, où les investissements doivent se rentabiliser sur des plages de temps connues, les groupes n’ont aucun intérêt à batailler sur ce terrain (tout du moins pour l’instant) – d’ailleurs, on le voit bien, les prix des « grosses officines » ne sont pas les mieux placés.

Comme dans tous les secteurs, à part quelques « mauvais » cas isolés, la COMMUNICATION ira dans le sens d’une meilleure transparence, d’une meilleure connaissance de la Profession Comptable et d’une valorisation de son image dans un monde en pleine mutation.
Pour ce qui concerne, les Métiers périphériques (Banque, gestion de patrimoine, conseils, etc.), la communication ne solutionne pas les problématiques de proximité.

Qu’on se le dise, on a besoin des experts-comptables, comme les laboratoires ne peuvent pas se passer du « médecin généraliste » quelque soit sa force de frappe… Tant qu’il y aura des TPE, la publicité et la communication ne résoudront pas tous les problèmes d’accès à ce marché. En revanche, elles mettront à mal une certaine forme de NON QUALITE (ou défaut de conseil) qu’une absence de critères de comparaison empêchait jusqu’alors...

Comme partout, les BONS experts-comptables ont encore de belles années devant eux !"

Merci beaucoup pour ce complément d'information!

08/07/2007

Edito M.ALIX (1ère partie)

J’ai effectivement l’impression depuis un an que la communication s’accélère mais selon certains professionnels de la communication il ne s’agit pas vraiment d’une révolution…Plus d’un feu de paille.

Les Cabinets nationaux comme Fiducial ainsi que les réseaux s’engouffrent dans la brèche mais est-ce suffisant ?

Il manque de l’enthousiasme de la part des Cabinets dû à diverses réticences dont la peur de perdre le contrôle de l’image.

Pour convaincre un Expert Comptable il faut souvent qu’un autre Expert ait ouvert la voie.

Pour que le contrôle de l’image soit bon et qu’il y ait effectivement la création d’une identité forte, il faut des initiatives répétées, pas seulement de la part de l’Ordre mais également de la part de différents Cabinets. Le risque actuellement est de voir se créer une distorsion entre l’image qu’envoi l’Ordre et l’absence de réaction des membres.

De plus, une marque forte fédère ses membres autour d’elle…Ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui. Il existe encore trop d’écart de comportement entre les Cabinets, et les initiatives prises sont encore trop souvent individuelles…

12/04/2007

Le SIC à l’heure de la communication

medium_251.pngLe numéro du mois de mars du SIC, mensuel de l’Ordre des Experts Comptables, revient sur l’assouplissement du code de déontologie concernant la place de la communication au sein des Cabinets d’Expertise Comptable.

Comment ne pas être surpris par la différence qui existe entre ces nouveaux droits et le poids des traditions qui entoure encore notre profession ?
En effet, un exemple parmi tant d’autres, nous sommes désormais autorisé à présenter des campagnes de pub sur des supports 4x3. Or, comme le souligne très justement le mensuel, le changement de mentalité au sein de notre profession n’ayant pas suivi la déréglementation, peu de Cabinets (pour ne pas dire qu’ils se comptent sur les doigts d’une seule main) se permettent ce qui passe encore pour une fantaisie de mauvais goût.

Mais alors, à partir de quel moment pouvons-nous innover sans que cela ne semble déplacé ?

Une petite précision cependant : L'exemple de cette note est extrême, même avec mon ouverture d'esprit, j'imagine mal tomber sur un 4x3 de mon Cabinet à un coin de rue, et ne change pas mon avis, donné précédemment, selon lequel notre profession ne doit pas tomber dans les travers d'une démarche purement commerciale. Je pense vraiment que nous devons conserver une relation de confiance avec nos clients. Cela passe forcément par une retenue affichée concernant les canaux de communication que nous choisissons. En revanche, je ne parviens pas encore à cerner le point d'équilibre que nous devons atteindre entre une communication devenue obligatoire dans un contexte concurrentiel et le respect de la déontologie au sens large. Je reprendrais très certainement le fil de cet aparté dans de prochaines notes, ce débat me semble très intéressant.