04/03/2008

Approfondissement du témoignage de Mélanie (1/4)

En fil rouge ces prochains jours, la suite de l'expérience de Mélanie. Je publierai dans le corps de son texte les commentaires que je souhaite apporter.

Je vous souhaite une bonne lecture.


Bonjour Elodie,

Je souhaite vous faire part du redéploiement que j’ai effectué en janvier 2008 comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article et apporter une remarque sur les réponses que vous en avez fait
C’est aussi pour moi l’occasion de répondre à des centaines d’EC car ma messagerie explose !

Je laisse le soin à vos lecteurs de relire votre blog pour qu’ils retrouvent le contexte de mon intervention, avant la lecture de ce qui suit

Je rappelle qu’en 2002 lors mon arrivée dans le cabinet familial, je disposais de 24% des parts et 127 clients
Mon frère 32% et 169 clients et mon père 44% et 232 clients

Dès mon installation, j’ai recherché (longuement) une méthode de développement rapide de mon portefeuille et l’ai trouvé avec « PCS » de Vincent qui est une déclinaison de celle qu’il applique chez nos quatre « Grands Frères » depuis 10 ans

Elodie, vos lecteurs me demandent des informations basées aussi sur des résultats chiffrés (ce que je vais faire, mais sans tomber dans la divulgation de données trop confidentielles)

17/02/2008

La stratégie marketing et les services associés boucliers de l’Expert-comptable contre l’Epée de Damoclès représentée par la possible réforme européenne 3/3

Elodie :

Cela permettrait surtout aux EC qui n’ont pas encore compris l’importance de se différencier de réagir pour éviter de sombrer.

Mais ils doivent également aller au-delà de la simple différenciation pour réussir à se rendre indispensables auprès de leurs clients.

La profession comptable doit désormais comprendre que son cœur de métier a changé. Il en va de même pour la relation client. L’EC doit plus que jamais devenir un partenaire privilégié et non plus le « mal nécessaire » qu’il représentait jusqu’à présent.
Ces dernières années, les EC devaient réussir à passer du rôle de « faiseur de bilan » à celui de conseiller. Cette transition a été et est toujours délicate…Que penser de l’évolution à venir ?!

La présence d’agences spécialisées sur ces sujets et qui aideraient les Cabinets peut être une solution pour les aider à passer ce cap. En revanche, les petits Cabinets ont tout intérêt à prendre de l’avance et à commencer à repenser leur stratégie.

Lorsque nous parlions de « révolution » sur mon blog, certains avaient repris en parlant de simple « évolution ». Il s’avère que la révolution va arriver plus vite que prévue.


Vincent :

L’expert-comptable doté de capacité d’anticipation a tout intérêt à appliquer tôt ces mesures auprès de ses clients ; le temps est nécessaire pour imprégner la conscience des chefs d’entreprises du besoin et de la nécessité de continuer d’être assisté par son expert-comptable avant qu’ils soient sollicités par d’autres.


Elodie :

Je remets ça :
Comme le disait Ralph HABABOU lors de la 1ère rencontre de l’innovation, « ce ne sont pas les plus gros qui mangeront les plus petits mais les plus rapides qui mangeront les plus lents »…


Vincent :

En effet, on peut facilement imaginer que des prestataires partenaires et fournisseurs actuels de la profession (tels les fournisseurs de logiciels,.), sentant le vent tourner, s’adapteront aux besoins des nouvelles cibles commerciales : les entreprises, pour leur proposer des outils et services packagés adaptés(gestion, saisies décentralisés,…), court-circuitant ainsi les experts-comptables.

La pertinence des services rendus aux chefs d’entreprise et aux entreprises clientes en général par les experts-comptables traditionnels seront des vecteurs de fidélité
La méthode d’advisory apportant aux entreprises des services « full ingénierie » fait le succès de certains et doit se démocratiser dans les cabinets et devenir une des actions prépondérantes.

Vincent. Blog : « Expert-comptable et stratégie : optimiser la stratégie ! »

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14/02/2008

La stratégie marketing et les services associés boucliers de l’Expert-comptable contre l’Epée de Damoclès représentée par la possible réforme européenne 2/3

Elodie :

Ce que tu dis dans ton article, associé aux informations du SIC, m’ont fait l’effet d’un tremblement de terre !
Comme le disait Ralph HABABOU lors de la 1ère rencontre de l’innovation organisée par Espace Innovation (EI), les marchés s’effondrent par le milieu…Et je constate depuis un moment que les EC n’échappent pas à la règle…Ce n’est pas moi qui le dis mais les résultats du questionnaire soumis par EI et retranscrit sur leur blog en septembre dernier.

Mais imaginer en plus un allègement des obligations comptables qui engendrerait une refonte complète des offres des Cabinets et surtout de leur rôle auprès des entreprises…
Quel pilotage possible pour le chef d’entreprise s’il n’accède plus à de l’information régulière et quels conseils possibles si sa relation avec son EC se réduit à peau de chagrin ?!

Dans cette situation un peu alarmante, mon instinct de marketeur me pousse à me tourner vers nos savoirs faire pour trouver des solutions, d’où ma question :
En quoi la stratégie marketing et les services associés seraient salvateurs ?


Vincent :

A deux titres.
D’abord parce que pour augmenter leurs taux de pénétration du marché, ils « descendent » en gamme de taille d’entreprise, cette tendance s’amplifiera. Et c’est en partie grâce aux services associés tel l’ « advisory » apparaissant dans mon blog et comme le rapporte SIC, que les « Big » tirent leurs succès auprès des PME.

Ensuite et fort de ce qui précèdent, pourquoi ce qui est efficace pour les solutions clients PME des « Bigs » ne le serait pas pour les clients PME des experts-comptables traditionnels.
Le témoignage d’Elodie dans ton blog en est le meilleur exemple.

La matière comptable n’est attractive ni pour les entreprises clientes ni pour les entreprises prospects.
Les « Big » ont compris depuis longtemps que les services associés sont en fait les produits d’appel qui contribuent à fidéliser la clientèle et à capter les prospects.
Donc si demain les PME avaient moins ou plus du tout d’obligations comptables, les services associés et ou connexes seraient déterminant pour garantir la pérennité des cabinets car ce sont eux qui deviendraient les fixateurs des missions de base actuelles.
Une révolution pour les uns mais une normalité et une évidence par exemple pour Elodie et ses pairs.

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11/02/2008

La stratégie marketing et les services associés boucliers de l’Expert-comptable contre l’Epée de Damoclès représentée par la possible réforme européenne 1/3

Elodie :

« Vincent, l’article de ton blog : « L’expertise-comptable en crise ou pas ? » est-il prémonitoire au regard de ce rapport européen suggérant la suppression des obligations comptables pour les PME »

A noter un silence quasi absolu autour de cette information…

Vincent :

« Le Congrès de Lille 2007 et SIC de novembre 2007 (page 15) s’en font les rapporteurs.
Il ne m’appartient pas d’en commenter le bien-fondé et les conséquences désastreuses sur la profession, à chacun de faire sa propre analyse et les organismes professionnels s’en chargeront.
Dans mon article, j’indique la disparition de certains profils de cabinets et la future recomposition du paysage comptable et des parts de marché françaises au profit des « Big Four » et de nouveaux types d’intervenants.
Evidemment, cette recomposition se ferait au détriment des experts-comptables traditionnels, phénomène corroboré par ce même SIC qui indique la part de marché croissante des « Big » auprès des PME avec comme outils de conquête leur panoplie de services associés offerts aux entreprises clientes.
J’ignore si mon article était prémonitoire. Tu connais mon implication dans le lobbying européen de la profession. J’ai eu accès début 2007 aux prémices des éléments constitutifs du pré-rapport permettant d’en dégager la tendance opérationnelle. Ces éléments d’ordre financier, comptable, juridique, statistique,…, prennent en compte la volonté exprimée des chefs d’entreprise européen souhaitant alléger leurs charges »

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07/02/2008

Après les supports, le film!

Pour accéder au film de la 1ère journée de l'innovation proposée par Espace innovation, cliquez-ici

...La différenciation, un mot pour différentes possibilités... ;-)

06/02/2008

Réponse à vos sollicitations

Vous êtes nombreux à me demander mon avis sur le guide des honoraires proposé par le GIE Espace Innovation.

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Ce guide est arrivé un matin dans ma boîte mail alors que je devais animer le Club Net Ethic sur ce sujet.

Un peu perdue face à une si vaste question, je ne savais pas vraiment par quel morceau démêler la pelote…Et EI (Espace Innovation) est arrivé à l’improviste à mon secours.

J’avoue avoir été en premier lieu surprise par le bon sens avec lequel il avait été rédigé. Ayant commencé à le lire à 5h du matin dans un TGV, la partie n’était pourtant pas gagnée.

Ce qui m’a le plus frappée c’est la partie I/2 intitulée "la notion de prix juste".

Je suis convaincue, par expérience, que bon nombre d'EC ne vont pas tenir compte des conseils donnés et continueront soit à proposer un prix d’appel (par définition trop bas pour être maintenu), soit à déterminer leurs honoraires à la tête du client.

La politique de l’autruche, qui s’applique quelle que soit la "mauvaise" méthode utilisée, n’empêchera pas vos clients d’échanger entre eux, n’empêchera pas au prospect recommandé par un prescripteur d’échanger avec lui et de s’apercevoir de la différence de tarification, n’empêchera pas…

Attention, la détermination des honoraires est une phase délicate à ne surtout pas négliger !

Trouvez de bons repères pour déterminer vos coûts le plus justement possible, convenez d’une marge raisonnable, déterminez un prix juste et surtout, sachez l’expliquer…Un prix expliqué est un prix élastique…Vous pouvez aussi bien le baisser ou l’augmenter, en toute impunité par le client, puisque vous saurez toujours l’argumenter.

Un prix à la louche est une source, à terme, d’erreur et de conflit avec votre client.

C’est en cela que j’ai beaucoup aimé ce guide, il permet de bien comprendre les erreurs à éviter et les possibles conséquences d’honoraires mal déterminés.

De plus, de nombreux outils simples d’utilisation sont à disposition. Il suffit de les personnaliser à votre Cabinet, les grandes lignes étant déjà tracées.

En revanche, aucun guide ne peut constituer un "guide baguette magique" (même si les logiciels créés spécialement pour les Cabinets permettent un gain de temps dans la mise en place de ces logiques).
Après lecture, votre activité nécessitera tout de même une réflexion menée sur ce thème…Vous ne pourrez optimiser vos coûts si vous ne revoyez pas votre organisation afin de pouvoir définir de "justes" honoraires…

Et pensez à impliquer vos collaborateurs...

31/01/2008

La différenciation...un mot pour différentes possibilités

Les différentes initiatives mises en place au sein des Cabinets Comptables montrent que l’offre évolue. La tendance : passer d’un standard à une offre réfléchie, à plus forte valeur ajoutée et personnalisée au portefeuille (quand ce n’est pas du sur mesure).

Pour illustrer mes propos, je vous invite à consulter les exemples disponibles sur blog Espace Innovation, support de la 1ère journée de l'innovation intitulé "diaporama des tables rondes".

Cette différenciation ne résulte pas d’une simple décision. L’EC ne se réveille pas un matin en se disant "aujourd’hui, je me rends remarquable".

Il analyse tout d’abord ses points forts/faibles (ressources internes, centres d’intérêts, centres de revenus, son portefeuille, etc), il analyse son marché (ses confrères et leurs offres, leur positionnement, etc)…Bref, il réalise une matrice SWOT, outil marketing de base…

A l’issue, l’EC peut tracer la tendance vers laquelle il doit tendre…Il connaît les opportunités qui s’ouvrent à lui, les impasses qu’il devra éviter, les écueils vers lesquels il se dirigeait, les chemins pertinents qu’il avait commencé à emprunter, etc.

Sans prosélytisme aucun, force est de constater que la démarche marketing, en ces temps mouvementés, est le seul gouvernail véritablement efficace qui permettra aux Cabinets de se diriger.

Quelle que soit votre taille, un positionnement pertinent vous permettra de faire la différence.

Comme le disait Ralph HABABOU lors de la 1ère journée de l'innovation, "Seule la différence se remarque".

Différenciez vous à bon escient, en conservant vos points forts…Et n’oubliez pas que votre clientèle reste votre premier prescripteur.

PS : Ayant le plaisir de participer à la préparation des prochaines RMC de l’IFEC sur le thème de l’évènementiel en Cabinet, je me permets de faire un peu de pub et vous invite à visiter le site dédié à cette manifestation : cliquez ici.

25/01/2008

Quelle belle rencontre !

Voici une bien belle réussite que la première rencontre de l’innovation proposée par l’espace innovation !! … Et une bien belle innovation d’ailleurs ;-)



Pourquoi innovation ?!

Imaginez un commercial qui parle à un Expert Comptable…Bof, difficile de croire qu’ils peuvent échanger bien longtemps…

Et bien si !

(Je vois des sceptiques parmi vous...Je vous invite à lire les commentaires liés à cette journée sur le site d'espace innovation...)

Ralph HABABOU, animateur talentueux de la 1ère rencontre de l’innovation, a tenu un discours comme je les entendais lors des conférences organisées par mon école de commerce.

J’ai particulièrement apprécié son intervention, puisque sensible à ces discours dynamiques, vifs et emplis d’une véritable hargne commerciale, mais j’étais dubitative quant aux retours des EC…Et j’ai été surprise : le message a été passé !!

Ajoutez à cela de nombreuses initiatives décrites par les EC eux-mêmes lors de la table ronde et vous obtenez un marché fin prêt pour affronter les affres et les plaisirs des marchés concurrentiels.

D’ailleurs, petite confidence entre nous, je ne pensais pas qu’autant de Cabinets avaient débutés une démarche commerciale.

Mais alors, ce que j’ai entendu durant cette matinée est vrai !! Ce n'est pas le plus gros qui mange le plus petit mais le plus rapide qui mange le plus lent...

Oh, je n’en ai jamais douté, en revanche, j’avoue avoir été surprise par l’avance que certains d’entre vous ont prise…

…Et vous, qu’attendez-vous ?!

Un grand merci à toute l’équipe du GIE espace innovation, non seulement cela donne de nouvelles idées mais cela crée aussi une dynamique intéressante…J’en discutais avec une responsable marketing, également en Cabinet et présente lors de cet évènement, et nous étions d’accord pour dire que cette matinée nous a donné de nouvelles idées, nous a donné une formidable envie d’agir pour faire avancer encore plus vite nos Cabinets…

Le chemin semble encore long pour certain. Un EC présent m’expliquait que ses clients comprenaient mal lorsqu’il recrutait un nouveau collaborateur. Il s’entendait parfois dire que son besoin de recruter était lié à un désintérêt pour ses clients…

Je pense qu’il est primordial (et je n’invente rien puisque Ralph HABABOU le disait) qu’il faut remettre le client au cœur de nos prestations…Et cela signifie aussi l’éduquer et lui expliquer notre façon de travailler, les raisons pour lesquelles nous prenons telle ou telle décision.


Il est vrai que le premier pas est souvent le plus difficile à faire…Mais quelle fierté d’avoir ensuite gravit la montagne !


Message aux lecteurs que j'ai rencontré à cette occasion : merci pour vos témoignages concernant ce blog. J’ai apprécié de pouvoir passer du virtuel au réel.

17/01/2008

Contribution

Voici un commentaire qui fait suite au précédent post. Je vous remercie de votre intéressante contribution.

Je vous laisse le soin de lire et je vous retrouve au bas de ce commentaire...

Il est vrai que la valeur confiance est essentielle.Une des problématiques de développement est à mon avis d'arriver à répondre au besoin de sécurité du client autrement que par la seule action de l'expert comptable.L'espace innovation est une bonne démarche car elle facilite la prise de conscience.Le conseil supérieur , dans le séminaire "changer le cabinet", auquel j'ai assisté il y a 4 ans le fait très bien aussi.Après la prise de conscience il faut passer à l'action et ce passage est plus difficile car il est culturel et lié à l'esprit des indépendants."Chacun sa solution".
Ayant consulté hier le site de l'ordre je trouve aussi que les outils mis à disposition sont bien.Exemple:"se développer en mettant en avant la mission sociale".Très bon kit disponible en ligne.Je dirai globalement que le métier commence à bouger lentement...mais sûrement.Il y a de plus en plus d'"extraterrestres" comme nous qui commencent à se rencontrer.J'ai aussi participé à un séminaire sur les nouvelles stratégies basées non sur les approches forces faiblesses risques opportunités mais sur l'approche "Devoir".Quel est rééllement le devoir de l'expert comptable..Déclarer ou accompagner?garant pour l'état ou pour le client avant tout?
Voila quelques commentaires pour alimenter le contenu de votre blog.
Cordialement pour Cinq plus.Jacky Huilier.


...Il est vrai que le passage à l'action est très difficile. Malgré la prise de conscience, comme vous le soulignez, la dimension culturelle prends le dessus sur ce que devrait être la réalité des Cabinets. Il est plus facile de mettre le doigt sur un problème que de mettre en place les solutions pour le résoudre, cela demande plus d'énergie, de temps, d'organisation...Et ce n'est pas une critique, juste un état de fait.

Le risque est de voir à terme les Cabinets qui auront eu cette prise de conscience et qui auront su agir se démarquer très fortement des autres Cabinets. Il sera ensuite un peu tard pour réagir. Je reprends souvent le parallèle avec les petits commerçants face aux grandes surfaces. Ceux qui ont su anticiper sont toujours présents, les autres ont disparus du paysage de nos centres villes...

Même si un Expert Comptable ne peut être comparé à un commerçant, la survie des petits Cabinets est désormais en jeu. Les plus gros ne sont pas à l'abris pour autant (cf l'article d'espace innovation à ce sujet : "Quel marché du conseil pour les Cabinets d'Expertise Comptable").

Ne perdez pas plus de temps...

Pour ce qui concerne le site du CSOEC :

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Je suis heureuse d'avoir votre retour sur le site de l'ordre, il est vrai que je me suis souvent demandé ce que pouvait en penser un Expert. Pour ma part, je le trouve vraiment bien fait.
La seule chose que je note, c'est l'absence de dimension stratégique. Les outils sont pré-mâchés ce qui en permet une utilisation simple et rapide, en revanche, personne ne donne la posologie.
Un outil de communication doit être utilisé à des fins précises, dans un cadre précis.

un Cabinet ne peut pas utiliser un outil de communication s'il ne sait pas lui-même pour quelle raison il le fait, s'il ne s'est pas posé la question en amont de savoir quelle image il souhaitait refléter, de savoir quelles sont ses cibles et donc comment affiner l'utilisation de l'outil de communication, etc.

En revanche, les outils mis à disposition sur ce site sont quasi exhaustif à la palette des possibles et leur présentation très bien proposée.

Pour vous rendre sur le site du "Cabinet communicant" du CSOEC, cliquez ici.

15/01/2008

Réponse à Mélanie 3/4

Lors de la soirée Business Woman de cette semaine, j'ai rencontré une jeune femme qui a été pendant quelques années responsable marketing et communication au sein d'un Cabinet d'avocats.

Durant nos échanges, je me suis aperçue que les problématiques qu'elle avait rencontrées étaient identiques à celles que nous rencontrons en Cabinet comptable.

Son discours allait également dans le sens des échanges que nous avons sur ce blog (j'attends d'ailleurs vos remarques concernant les interventions de Vincent et de Mélanie), à savoir que la valeur confiance, étroitement liée à la notion de fidélité client, constitue une des clés de la réussite d'un Cabinet.

Je me rends vendredi à la conférence animée par espace innovation sur le thème "Quel service gagnant dans les Cabinets d'expertise comptable...ou comment faire la différence!" et je pense que les articles qui découleront de cette journée contribueront à faire avancer nos réflexions.

Pour un autodiagnostic de votre situation, ce site vous propose également un quiz : cliquez ici

Lors de notre conversation, cette jeune femme me faisait part de ses difficultés face au nombre des décideurs...Cela va dans le sens de l'impression que j'ai et que je développe en ce moment sur ce blog. Les Cabinets de taille moyenne ne peuvent appréhender de la même manière leur marché parce que leurs barrières sont liées à leur propre organisation.

Le but n'est pas ici de faire un réquisitoire mais au contraire de soulever les points forts et faibles de chacun afin de pouvoir lever ensemble ces freins. La prise de conscience à laquelle nous assistons depuis quelques années doit permettre à chaque associé en Cabinet de réaliser un autodiagnostic de sa situation et de lister ses ressources.

J'ai l'exemple d'un Cabinet de taille moyenne dans lequel la prise de conscience de l'importance de toutes ces démarches a permis la mise en place d'une organisation interne digne d'une entreprise commerciale. Pourtant, connaissant mon confrère, cela ne l'empêche pas de respecter les principes du code.

C'est vers cette prise de conscience et cet autodiagnostic que nous devons tous tendre. Nos points forts sont internes à nos Cabinets, à nous de bien les déceler. Nos points faibles sont également liés à nos profils de Cabinets, à nous de savoir composer avec.

12/01/2008

Réponse à Mélanie 2/4

Je fais souvent la différence entre les petits Cabinets et ceux de taille moyenne également pour la raison suivante : la valeur confiance.

Un petit Cabinet dans lequel le nombre de collaborateurs et d'associés est peu élevé, le client se sent plus facilement entouré, pris en charge, connu, ... Si en plus ce client a une particularité, il sera reconnu, surnommé, bref, traité de façon personnalisée à son personnage/image qu'il renvoie.

En revanche, dans un Cabinet de taille moyenne, il faut reconnaître que l'accueil, le temps à consacrer au client, la patience, le temps de réactivité, et j'en oublie, ne sont pas comparables...Même si cela devrait être le cas, je suis bien d'accord avec vous !

Reconnaissons tout de même, qu'à moins d'une organisation militaire, non atteinte à ce jour en Cabinet (et des exemples de Cabinet de taille moyenne je n'en manque pas), nous, Cabinets de taille moyenne, ne pouvons jouer sur la valeur confiance et la proximité avec autant de poids qu'un petit Cabinet...

...Sachez conserver et entretenir cela, c'est ce qui vous différencie...

09/01/2008

Réponse à Mélanie 1/4

Mélanie,

Après avoir étudié votre témoignage, je dois dire que j’ai été agréablement surprise par les retombées que vous annoncez.
Je suis convaincue, pour avoir eu un parcours commercial, que ce que vous soulevez est très juste.

En revanche, je reste également convaincue que ces solutions ne s’appliquent que dans les conditions suivantes :
- Adhésion totale des associés
- Briefing des équipes comptables
- Reporting régulier avec les responsables de missions
- Souplesse du recrutement
- Réorganisation interne autour de cette nouvelle approche client

Ou dans le cadre d’un Cabinet de taille modeste dans lequel le rapport EC/collaborateur est direct.

La raison pour laquelle je soulève ces points : mettre en exergue la différence entre les petits Cabinets et les Cabinets de taille moyenne...
Il m’arrive parfois d’être têtue, je continue de penser que ces solutions ne peuvent être rapidement effectives que dans les petits Cabinets.

C’est sur cette différence que vous avez l’impression que Vincent et moi ne sommes pas toujours en phase.

04/01/2008

Quelles sont vos remarques ?

Avant toute réponse, je tiens à remercier Mélanie pour la qualité de son témoignage et sa contribution au blog.

J’ai été surprise de l’absence de réaction à la suite de ce témoignage…

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Je serais très intéressée (et je pense ne pas me tromper en disant que nous sommes nombreux dans ce cas) par vos retours d’impression...Sachez que vous pouvez conserver l’anonymat, je ne m’en offusquerais pas…et les lecteurs non plus…Seule la qualité des informations parues sur ce blog m’importe. Rien ne vous empêche par la suite de me contacter par mail si vous souhaitez me donner de plus amples informations.

Vos remarques et autres observations permettent aux débats de s’enrichir

En attendant vos remarques, qui, je le sais, seront nombreuses et riches :O) (d’ailleurs, aurais-je perdu l’électron libre ?), je vais rédiger une réponse ce week-end à Mélanie et la posterai en début de semaine prochaine.

Bonne reprise à tous.

01/01/2008

BONNE ANNEE

Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2008

J'espère que cette année sera, comme 2007, le témoin d'avancées profitables pour les Cabinets

Que 2008 soit synonyme d’ouverture, de communication et de réussite

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26/12/2007

Classement dans le top 100...Merci à vous!

Début décembre, j'ai eu le plaisir de recevoir un mail me signifiant que ce blog se trouvait dans le top 100 des blogs "marketing" les plus influents de la plateforme Wikio.

La plateforme Wikio recense plus de 47.000 blogs toutes catégories confondues.

Voici, grâce à vous, ma place dans ce classement :

Wikio - Top des blogs - Marketing

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23/12/2007

Bonnes fêtes!

Je vous souhaite à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d'année!!!

17:45 Publié dans aparté | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2007

Aparté de Mélanie sur son témoignage

Votre personnalité se révèle dans la lecture de votre blog et avec le temps on se prend en sympathie la rédactrice

Si je vous raconte mon parcours, c’est parce que j’ai également en sympathie le « contradicteur » avec qui vous échangez sur votre blog

Je vous lisais avant son arrivée et depuis j’ai la sensation de partager avec vous deux une amitié de circonstance me retrouvant dans vos échanges (pas simple à expliquer)

Je comprends vos positions respectives dépendant de besoins ou volontés différentes. La motivation de ce courrier est que par moment nous sentons des incompréhensions et je voudrais essayer de vous donner des informations pour vous apporter un autre éclairage car je connais bien la pensée de votre « contradicteur »

J’emplois « nous », car les articles de votre blog sont repris dans un serveur qui les diffuse depuis juin auprès d’un groupement de plus de 400 Ec adeptes du marketing et de « PCS »

Si je connais bien la pensée de votre « contradicteur », c’est que le conférencier cité plus haut, c’est lui !

Je précise ne l’avoir rencontré en quatre ans, que deux heures

Il a crée en moi, et en nous, un appétit de développement du cabinet, a révélé une fibre commerciale que je m’ignorais, une boulimie de conquêtes de nouveaux clients basées sur la fidélisation des anciens.

Le succès est grisant et j’avoue que la direction commerciale du cabinet est autrement plus attrayante que la production de bilans

Pour beaucoup d’Ec, il est le messie d’un nouveau style de management de cabinets, un management à l’anglo-saxonne. Il est reconnu comme un fin stratège de la profession, un conceptuel, un intellectuel du métier comptable et une force de solutions. Je vous laisse juge des résultats de mon cabinet et c’est identique pour les centaines de privilégiés qui en bénéficient.

Pensez-vous qu’entrant dans la profession fraîche émoulue, il aurait été possible de passer, en croissance interne, de 127 à 487 clients en 4 ans dans un fonctionnement classique ?

J’ignore si vous le connaissez bien, mais au travers de ce qu’il a souhaité indiquer dans son blog, ses compétences et de celles ses teams qui nous entourent, ses multiples activités industrielles internationales, l’extériorisation à la profession, l’expertise de l’environnement comptable international, l’implication avec les bigs, son cursus de formation font que cet ensemble pouvait donner des solutions que l’esprit conditionné des EC ne pouvaient imaginer

Je ne dis pas que cette méthode est la seule solution mais elle en est une qui fonctionne merveilleusement bien

Un résumé de ses réflexions :

Pour lui la matière comptable n’est alléchante ni pour le commun des clients, ni le commun des prospects. Elle ne deviendra jamais un produit ou un service d’appel de prospects pour garantir une croissance interne à deux chiffres ou trois chiffres du portefeuille client

Décupler la croissance du cabinet ne peut donc avoir pour origine la matière comptable, elle doit venir de son environnement immédiat

La valeur commerciale ajoutée de l’Ec est le puissant indice de confiance du client, elle doit être sollicitée

Le client souhaite et exprime à l’Ec le besoin de services et conseils croissants relatifs à la bonne marche de son entreprise et de sa vie privée; il doit lui apporter, en tirer des bénéfices et ne plus prescrire de façon inintelligente et illogique

A une réponse produit, c’est la totalité de ceux présents sur le marché qui doivent être présentée au client, à lui de faire son choix, aidé ou pas par un outil d’aide à la décision dont il règle lui-même les paramètres de sélection en fonction de ses spécificités personnelles et professionnelles

L’Ec doit devenir une force de proposition et anticiper les besoins non révélés de services et de conseils

Ces services et conseils doivent couvrir absolument tous les besoins de l’entreprise et de la vie privée pour que l’Ec devienne plus encore l’interlocuteur privilégié du client renforçant sa dépendance au cabinet

Le cabinet ne disposant pas de ces compétences en interne, une ingénierie d’entreprise et de gestion de la vie privée ISO 9001 doit être mise à disposition du cabinet sous le contrôle de l’EC

Ces services doivent être gratuits pour le client et pour l’Ec et intervenir en temps réel du besoin exprimé

Le temps consacré par l’EC ou un collaborateur à cette mission ne doit pas excéder 4% de leur charge de travail habituelle pour l’ensemble du traitement du cabinet

Le service d’ingénierie sera représenté par un seul ingénieur centralisateur (le Référant) des besoins du client et de l’Ec pour éviter l’effet d’envahissement multiprofessionnel

En phase d’entretien de la relation, le client est relation directe avec le Référant qui lui est définitivement affecté, sous le contrôle de l’Ec, par reporting mail au fil de l’eau

Ces services attirent et fidélisent les entreprises n’en bénéficiant pas et deviennent clientes également des missions de base



Je pense que le succès de sa stratégie c’est d’avoir eu l’idée d’appliquer à notre profession une stratégie industrielle de proximité ayant fait ses preuves auprès des Ec anglo-saxons

Il a mis en place un classement (pseudonymes) des résultats hebdomadaires des cabinets qui le souhaitent et peuvent le consulter en ligne, ce qui contribue à une très saine émulation commerciale. Vous rendez-vous compte de l’esprit commercial qu’il a inspiré, une véritable révolution culturelle

Voilà, c’est par sympathie pour votre action et votre blog que je souhaite vous apporter cet éclairage

Elodie, vous pouvez me contacter sur mon email : fiduca@live.fr

Veuillez m'excuser d'avoir été un peu longue

Mélanie M

17/12/2007

Témoignage partie 3/3 : Quelle stratégie pour quels résultats ?

Père et frère ne le pratiquant pas, l’engouement des clients a provoqué le départ de d’une partie de leur clientèle (transférés) expliqué plus haut, à mon profit (25% de la nouvelle clientèle)

75% de ma nouvelle clientèle pour provient des confrères de la ville

Avoir eu la sagesse de s’interroger sur l’orientation du cabinet lors de mon arrivée, avoir pris le temps de trouver un outil stratégique, d’analyser et d’appliquer semblait à mon entourage, au début, une perte du temps non consacrée directement à l’activité comptable

En janvier 2008 mon portefeuille comptera 487 clients (MPCA + PCS pour chaque client) permettant en 4 ans d’avoir fait deux fois mieux que mon père en 32 ans d’activité et je ne parle pas des revenus; ce qui l’a bouleversé, lui faisant prendre conscience du passéisme de sa gestion. Il a décidé d’arrêter, de nous transmettre ses clients

J’appliquerai « PCS » sur nos deux nouveaux portefeuilles avec deux commerciaux en alternance recrutés pour l’occasion (école de commerce de mon mari ) dans le cadre d’une nouvelle stratégie à quatre ans avec pour objectif la constitution d’un portefeuille de 1000 clients à cette date (je pense que nous ferons beaucoup plus), précisant que l’école de commerce est partenaire de l’opération

Cette opération est dupliquée par d’autres écoles par le biais d’un incubateur auprès de confrères Ec utilisant « PCS »

Fin de l’histoire

14/12/2007

Témoignage Partie 2/3 : Quelle stratégie pour quels résultats ?

Les analyses, les pistes de développement et les solutions montraient l’absence de culture du milieu comptable des élèves et des profs, donc stratégie inadaptée
L ‘école désolée de ma déception, consciente de ma pugnacité à trouver une solution, rechercha des précédents d’études dans leur réseau, sans trouver.

Début 2003, l’antenne parisienne du réseau de l’école fut conviée à une conférence sur la stratégie du développement de la profession comptable en France par trois des bigs comme organisateurs. Invitée, bluffée et abasourdie par la limpidité et l’évidence de la démonstration je m’entendait dire :

« Qu’il fallait s’endormir avec la mentalité d’Ec technicien et se réveiller avec la profession de développeur de son cabinet comptable

La matière première de l’Ec, ce n’est pas la matière comptable, mais le client

C’est le client qui doit être au centre du dispositif du cabinet et pas le bilan de son entreprise

Le portefeuille est un gisement de richesses, qu’on considère qu’il n’est un portefeuille de missions, oubliant qu’il est avant tout, un portefeuille de clients

Enfermées dans un système de pensée unique et formatée, nos mentalités d’Ec considèrent les missions comptables comme le fruit alors qu’elles ne que le noyau laissant à d’autres la chair savoureuse, le vrai fruit étant le client

Que le capital travail de l’EC devait s’innerver du capital confiance du client

Qu’il fallait réaliser que lors de la vente d’un bien immobilier, ce n’est pas le notaire avec son lourd cursus de formation, ses investissements financiers pour acquérir sa Charge, ses frais de structures, qui gagne le plus, mais l’agent immobilier, sans formation, louant des locaux de douze mètres carrés

Que le cancérologue ne crée pas sa richesse uniquement avec les opérations d’ablation des lésions (ce pourquoi il a la vocation et qui a déterminé ses études) mais surtout avec les 90 euros des visites de 7 mn pré et post opératoires récurrentes à vie du patient

Que ce n’est pas avec la conception, la fabrication et la vente d’imprimantes, son cœur de métier, que Lexmar réalise les vrais bénéfices. mais c’est avec les cartouches d’encre

Qu’il fallait être à l’aise avec l’idée que malgré la noblesse que l’on attache à son cœur de métier, celui-ci n’est peut être pas l’activité la seule ou la plus rentable d’un cabinet d’expertise comptable mais aussi les services associés ou annexes répondant aux besoins et aux sollicitations des clients

Que l’Ec doit être en situation de réagir en ne considérant pas les services associés comme indigents parce qu’ils sont le cœur de métier d’autres professions riches pour lesquelles l’Ec est un prescripteur non-rémunéré

Que ces services associés font partie du cœur de métier des EC anglo-saxons

Que les résultats financiers cumulés de ces prescriptions pour un seul client sont supérieurs au résultat des missions de base de ce même client

Que l’Ec devait se réapproprier ses clients et bénéficier de ses potentialités

Que les Ec pratiquant des services inédits se singularisent, fidélisent et génèrent un effet d’entraînement de prospects en provenance d’autres cabinets
»

A l’écoute des solutions évidentes mais inimaginables pour un cerveau d’Ec, de l’école et de moi-même, j’ai insisté pour rencontrer le conférencier; il m’apprenait la finalisation d’une déclinaison de la stratégie adaptable à toutes tailles de cabinets et acceptait de l’expérimenter également dans mon cabinet sous le nom de « Pilotage Clients Services(PCS) »

Le dernier trimestre 2003, passionnée par le « fighting spirit » insufflé, j’ai repensé mon fonctionnement démarrant en janvier 2004 (127 clients à cette date) sous les railleries du père et du frère.

PLV en salle d’attente et dans mon bureau, bouche à oreille, prescription importante CtoC, quelques manifestations professionnelles (ville de moins de 20.000 habitants) : un buzz effervescent qui se développe rapidement chez les chefs d’entreprise, effet étonnant et impressionnant, je vois aussi des particuliers pénétrer au cabinet

Les clients de nos trois portefeuilles ont salle d’attente commune et lisent la PLV « PCS »


...A suivre, les résultats obtenus...

11/12/2007

Témoignage partie 1/3 : Quelle stratégie pour quels résultats ?

Voici le témoignage de Mélanie, jeune EC de 34 ans, envoyé à la suite de mes échanges avec Vincent sur ce blog.


Bonjour Elodie,

Je vous lis depuis longtemps sans jamais être intervenue sur votre blog.
Comme je vous l'ai dit, je suis une Ec de 34 ans associée avec mon frère (41 ans) Ec dans le cabinet commun exploité avec notre père EC en fin de carrière. Chacun a sa propre clientèle
J’apprécie votre blog pour de multiples raisons. L’analogie de la féminité, de la jeunesse, du secteur d’activité, du marketing, de l’audace, du caractère novateur (professionnellement), d’avoir à prouver auprès d’une hiérarchie plus ou moins septique de votre action (pour moi, mon cher Papa avec qui mon frère et moi rencontrons des soucis générationnels professionnels) et une autre réservée pour ensuite.
En 2002, j’ai reçu pour simplifier, 24% de parts du cabinet, mon frère en détenait 32% et mon père 44%
Notre cas peut intéresser car les 3 ont un style de gestions très différents
Mon père (62 ans), impliqué depuis toujours dans le fonctionnement de l’Ordre n’est jamais au cabinet Il peut remercier ses collaborateurs et c’est souvent que nous devons recevoir ses clients (eux ne font pas de différence) bien que ce ne soient pas les nôtres
Ses clients lui ressemblent, sont ensemble depuis très longtemps, mais beaucoup arrêtent leurs activités, décèdent, etc., et le portefeuille périclite (aucun nouveau client depuis 4 ou 5 ans) et il subit une importante évasion de clientèle depuis 2 ans, je vous expliquerais laquelle après.
Il y a longtemps que nous lui prêchons de s’adapter, prévenance qui avait pour réponse « J’ai toujours fait comme ça, pas question que ça change»
C’est cette sorte d’Ec pour qui « changement » et « marketing comptable » sont perçus comme des obscénités.
La gestion de mon frère est classique. Il était au cabinet depuis 7 ans à mon arrivée. Sa femme exerce une profession juridique libérale, qu’il a mis à profit pour « communiquer » sous son couvert et en commun. C’est devenu un notable impliqué dans « la vie de la cité », club social, etc. ; mais depuis 2 ans son portefeuille décline aussi, pour les mêmes raisons que celui du père
Au cours d’une banale discussion avec mon mari ( a fait une école supérieure de commerce) évoquant la retraite de mon père, il m’a demandé un jour quels seraient mes revenus au moment de prendre la mienne
Question ardue ; un bon moyen était de voir ce qui se passait pour mon frère et mon père.
Après réflexion, j’ai compris que la fourchette d’estimation était vague et peu enthousiasmante.
Ce fut une prise de conscience n’ayant jamais pensé à cela (voie professionnelle familiale tracée)
Pour dissiper ce brouillard, mon mari suggéra d’analyser la situation, de voir quelles pouvaient être les perspectives. Mission confiée à la junior-entreprise de son école.

...A suivre, le résultat de cette analyse et la découverte de solutions...